« Il est là celui qui nous aime tant ! Pourquoi ne l’aimerions-nous pas ? »
St Curé d’Ars.
Au sujet de l’adoration.
La vie de baptisé est un chemin à la suite du Christ. Au cours de ce pèlerinage terrestre, le Christ nous invite à marcher dans ses pas pour rejoindre, avec Lui, la maison de son Père. Là, nous pourrons goûter à la plénitude de l’amour de Dieu.
Le Christ nous impose une vie évangélique pour accéder, par la porte étroite, au royaume de son Père, mais il se donne lui-même pour nous permettre d’y accéder malgré notre condition humaine. En nous donnant son Corps et son Sang et en s’offrant sur la croix, Il veut nous tirer de notre condition d’homme pécheur et nous configurer à lui. Ainsi, progressivement et fréquentant les sacrements, nous devenons par sa grâce, des enfants de Dieu, des oints de Dieu.
De cette manière, la communion eucharistique permet à ceux qui s’en approchent avec foi et respect, d’être configurés davantage chaque jour au Christ. Par notre communion à son corps, nous devenons son propre corps. Notre âme, ainsi rassasiée du pain descendu du ciel, doit cependant se nourrir d’un échange, d’une relation intime avec le Christ, Lui la lumière de nos pas. C’est dans l’intimité de la prière et de l’adoration que Dieu parle à nos cœurs. L’adoration du St. Sacrement se présente alors comme un moyen d’entrer dans cette relation privilégiée. Il est vraiment présent dans le pain que nous voyons. Sur la croix, le Christ a montré un visage souffrant, déchiré, rejeté et ensanglanté. Dans l’adoration, au cœur de cet ostensoir qui contient son corps, Il montre un visage glorieux, ressuscité et aimé.
Ainsi, l’adoration est le lieu par excellence où l’homme échange avec son créateur et sauveur. « Il m’avise et je l’avise », disait un paroissien du curé d’Ars. Que l’adoration soit le lieu où nous laissons le Christ configurer notre cœur au sien.
A suivre…
L.D